La culture, le sport, le tourisme, la presse seront dégagés de la tutelle de l’Etat pour s’organiser en associations, fondations, fédérations et structures autonomes avec leurs agendas et règles dont l’Etat va juste soutenir l’application. La culture, le sport et le tourisme et la presse sont des producteurs de contenus, divertissements et spectacles qu’ils peuvent organiser à leur guise avec toute la créativité nécessaire pour les rendre attractifs et rentables. La FIFA est un excellent exemple de structure autonome, capable de fonctionner avec des règles internes et des moyens tirés de ses activités sportives, sponsors et autres sources. Il faut émuler ce modèle. Les revenus des redevances de télécommunications seront versés à un fonds de soutien de leur fonctionnement.
Les acteurs des filières et chaines de valeurs d’agriculteurs définissent les prix de leurs produits et services sur chaque étape. L’Etat ne peut les forcer à adopter un prix pour plaire aux consommateurs, ni réguler les prix par des importations qu’il décide arbitrairement.
Les acteurs des filières et chaines de valeurs de la production locale et les commerçants importateurs déterminent les quantités d’importation en fonction de leurs prévisions de production et prix. L’Etat appuie la négociation des quotas et leur application.
L’Etat du Sénégal garde un droit de véto qu’il n’appliquera qu’en cas de blocage et de dysfonctionnement manifeste des mécanismes de régulation et d’harmonisation sectorielle.